Le Bouquet d'Ypres" est une chanson populaire française du début du 20e siècle. Elle raconte l'histoire d'un soldat français pendant la Première Guerre mondiale qui envoie un bouquet de fleurs d'Ypres à sa bien-aimée.
Ypres était une ville située en Belgique et a été le théâtre de certaines des batailles les plus meurtrières de la guerre. La chanson évoque le sentiment de nostalgie et d'amour à travers ce geste symbolique, malgré les horreurs de la guerre.
J'ai cueilli pour vous près de ma tranchée,
Ces jolies fleurs bleues, myosotis d'amour,
Qu'avril fait renaître.
Tout en les cueillant, je vois apparaître
La jolie fleur bleue de vos yeux si doux.
J'ai cueilli pour vous, près de ma tranchée,
Ces jolies fleurs bleues, myosotis d'amour.
Ces jolies fleurs bleues, myosotis d'amour,
Qu'avril fait renaître.
Tout en les cueillant, je vois apparaître
La jolie fleur bleue de vos yeux si doux.
J'ai cueilli pour vous, près de ma tranchée,
Ces jolies fleurs bleues, myosotis d'amour.
Puis au mois de mai, ô ma tendre amie,
Je vous enverrai du muguet tout blanc,
Cueilli dans les Flandres,
Symbole d'amour que j'envoie en gage
De mon souvenir pour vos beaux yeux bleus.
Puis au mois de mai, ô ma tendre amie,
Je vous enverrai du muguet tout blanc.
Au mois de juillet, ô femmes jolies,
Mon envoi sera de coquelicots
Aux rouges pétales,
Fleurs de *
Messidor cueillies sous les balles,
Et teintées du sang de tous nos héros.
Au mois de juillet, ô ma tendre amie,
Mon envoi sera de coquelicots.
Et teintées du sang de tous nos héros.
Au mois de juillet, ô ma tendre amie,
Mon envoi sera de coquelicots.
Et toutes ces fleurs aux couleurs de France
Feront un bouquet, souvenir glorieux,
Si la mort brutale
M'arrache à jamais dans une rafale,
Votre souvenir fermera mes yeux.
Et toutes ces fleurs aux couleurs de France
Feront un bouquet souvenir glorieux.
Feront un bouquet, souvenir glorieux,
Si la mort brutale
M'arrache à jamais dans une rafale,
Votre souvenir fermera mes yeux.
Et toutes ces fleurs aux couleurs de France
Feront un bouquet souvenir glorieux.
*messidor : c’était le nom du neuvième mois du calendrier républicain pendant la Révolution, qui correspondait approximativement à la période du 19 juin au 18 juillet.
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